Carmignac en direct
Mardi 6 juin 2023
Axelle Pinon et Pierre-Edouard Bonenfant reviennent sur l’actualité des marchés financiers et partagent les convictions et perspectives de Carmignac pour les prochains mois.
Retour sur le début d’année 2023
Les marchés financiers ont navigué en fonction des anticipations macro-économiques. Ces dernières ont beaucoup varié sur la période : d’un scénario de croissance économique forte, à une croissance résiliente pour finalement craindre une récession
Malgré ces incertitudes macro-économiques, les marchés actions ont, dans l’ensemble, préféré rester optimistes. Cependant, attention à l’arbre qui cache la forêt : 7 valeurs expliquent plus de 100% de la performance du S&P 500. En effet, l’attrait pour l’intelligence artificielle et le luxe ont été les principaux moteurs des marchés
Contrairement aux actions, les marchés obligataires ont reflété l’incertitude en affichant des performances médiocres depuis le début de l’année
Perspectives macro-économiques
Moteurs de performances à moyen et long terme
Sélection de valeurs technologiques
Le secteur est soutenu par deux facteurs importants :
L’enthousiasme autour de l’intelligence artificielle et l’opportunité que cela peut avoir sur la rentabilité de certaines entreprises
La rationalisation des coûts effectuée dans le secteur qui devrait être également un soutien à la rentabilité future
Comment investir dans l’IA ?
Au travers de bénéficiaires directs et indirects (infrastructures cloud, logiciels et entreprises de semi-conducteurs).
Marché obligataire
Les obligations ont beaucoup souffert de la hausse des taux d’intérêts l’an passé. Elles offrent désormais des rendements plus élevés que sur la dernière décennie et une bien meilleure compensation face aux risques inhérents à la classe d’actifs.
Stratégie d’investissement crédit : favoriser les segments intégrants le risque de récession pour lesquelles nous jugeons les perspectives de rendement/risque favorables : énergie et financières.
La Chine
La performance boursière du pays depuis le début de l’année (-9%) n’a pas reflété l’effet positif sur la croissance de la réouverture du pays après des années de politique anti-covid. En effet, les tensions géopolitiques ont pris le pas et ont pesé sur le sentiment des investisseurs.
Quelle stratégie d’investissement à l’avenir ?
Nous conservons une exposition sur des entreprises insensibles aux tensions géopolitiques (entreprises domestiques), avec des fondamentaux solides non reflétés dans les valorisations et sur des segments soutenus par des tendances porteuses (consommation domestique, transition énergétique etc.). Nous avons également une position sur le secteur du luxe européen qui bénéficie de la reprise de la consommation en Chine.