Le Fonds a terminé le mois avec une performance absolue positive, mais a sous-performé son indicateur de référence.
Dans un contexte de détente généralisée des taux d’intérêt et de la bonne performance des actifs risqués, nos investissements sur la dette locale et externe ont toutes deux contribué de manière positive à la performance du portefeuille.
En ce qui concerne la dette locale, nos positions sur les taux locaux mexicains ont contribué positivement, tout comme notre exposition aux taux sud-africains et indonésiens.
Du côté du crédit, nos investissements dans les dettes externes des pays émergents ont produit une contribution positive, bénéficiant de notre allocation au quasi-souverain mexicain Pemex, et de nos positions sur la dette égyptienne et la dette argentine. En revanche, nos couvertures sur les marchés du crédit ont légèrement pesé sur la performance.
Enfin, côté devises, nous avons bénéficié de notre exposition aux devises latino-américaines (real brésilien, peso chilien) et asiatiques (ringgit malaisien). En revanche, nous avons souffert de nos positions vendeuses sur le yuan chinois, que nous avons réduit sur la période.
Dans ce contexte d’atterrissage en douceur des économies et d’une inflation qui continue sa décrue progressive, nous maintenons un niveau de sensibilité aux taux relativement élevé, autour de 6 en fin de période.
Sur la période, nous avons augmenté la sensibilité du portefeuille à la dette locale émergente, en renforçant nos positions sur les taux locaux brésiliens car les marchés anticipent toujours un nombre important de hausses de taux, ce qui nous semble exagéré.
Nous avons également renforcé nos positions sur la dette locale indonésienne, où les fondamentaux restent très favorables avec une inflation en baisse, une croissance saine et un faible déficit fiscal.
Sur la partie dette externe, nous continuons à privilégier les situations spéciales dans les pays dont l’économie connaît une restructuration ou une amélioration importante, à l’image de l’Égypte ou de la Roumanie. Sur le mois, nous avons toutefois réduit nos positions sur la dette externe haut rendement sur prise de profit après leur bonne performance au cours des semaines précédentes.
Sur le crédit, nous maintenons notre biais prudent en raison des valorisations élevées et conservons un niveau conséquent de couverture sur l’Itraxx Xover pour protéger le portefeuille du risque d’élargissement des spreads.
Enfin, nous maintenons une exposition sélective aux devises émergentes avec une préférence pour les devises latino-américaines et celles liées aux matières premières, qui devraient bénéficier du stimulus chinois. À cet égard, nous pouvons citer le real brésilien, le peso chilien, la roupie indonésienne et le rand sud-africain.
Amérique Latine | 31.6 % |
Europe de l'Est | 28.5 % |
Afrique | 19.7 % |
Asie | 9.7 % |
Moyen-Orient | 6.5 % |
Europe | 4.1 % |
Total % Obligations | 100.0 % |
Environnement de marché
La Réserve fédérale a délivré un message plus accommodant qu’attendu lors de sa réunion du mois de septembre avec une baisse de son taux directeur de -0,5%.
Les données de croissance ont pourtant surpassé les attentes outre-Atlantique tant sur le chômage, qui a décliné à 4,2%, que sur la résilience du consommateur, avec des ventes au détail en accélération de +0,1%.
Les Banques centrales indonésienne et sud-africaine ont suivi le mouvement de la Réserve fédérale en annonçant des baisses de taux de 25 points de base, tandis que la Banque centrale brésilienne a relevé son taux directeur d’un quart de point.
La faiblesse du dollar américain a profité aux devises émergentes, qui se sont appréciées sur le mois, notamment les devises latino-américaines et asiatiques.
En fin de période, les autorités chinoises ont annoncé une série de mesures visant à freiner le ralentissement de l’économie chinoise et à stimuler le sentiment du marché.