Le Fonds a délivré une performance positive, en ligne avec celle de son indicateur de référence.
Le portefeuille a principalement bénéficié de son exposition au crédit, porté par la baisse des taux sur la période, et, dans une moindre mesure, par le resserrement des écarts de rendement. Nos obligations financières ont été le premier contributeur, alors que nos protections visant à réduire notre exposition à la partie la plus risquée du marché ont légèrement impacté la performance.
Sur la partie de la dette souveraine, nous avons bénéficié de nos positions longues sur la partie courte de la dette allemande dans un contexte de détente des marchés de taux, accompagné d’un mouvement de pentification des courbes.
Enfin, le portefeuille continue de bénéficier de la bonne performance de notre sélection d’obligations adossées à des prêts d’entreprise (« collateralized loan obligation », CLO) et de notre exposition aux instruments du marché monétaire.
La résilience des différentes économies, caractérisée par un atterrissage en douceur en Europe grâce à l’amélioration des revenus réels, avec une inflation qui revient progressivement vers l’objectif, devrait permettre à la BCE de poursuivre graduellement son cycle de baisse des taux.
Toutefois, compte tenu de la présence de risques à la fois politiques et géopolitiques, le portefeuille maintient un positionnement équilibré avec une duration de 2,2 en fin de période.
D’une part, une allocation significative au crédit, principalement investie dans des obligations d’entreprises à court terme et bien notées, et des CLO, offrant une source attrayante de portage.
Et d’autre part, une position longue sur la partie courte de la courbe allemande, qui devrait bénéficier d’une fuite vers la qualité dans un scénario défavorable, mais aussi des baisses de taux de la Banque centrale européenne. Cette position a été légèrement réduite en fin de période, le marché anticipant maintenant pleinement deux baisses de taux supplémentaires pour le reste de l’année.
Nous conservons également des protections sur le marché du crédit (iTraxx Xover), les marchés se négociant à des niveaux serrés dans un contexte géopolitique qui reste incertain, ainsi qu’une allocation dans des instruments du marché monétaire, qui constituent une source de portage attractive avec un risque limité.
Europe | 78.0 % |
Amérique du Nord | 13.8 % |
Europe de l'Est | 6.4 % |
Asie Pacifique | 1.5 % |
Amérique Latine | 0.3 % |
Total % Obligations | 100.0 % |
Environnement de marché
Les États-Unis ont fait état d’une croissance robuste au deuxième trimestre de +2,8% grâce à une bonne tenue de la demande intérieure.
Le marché de l’emploi états-unien a néanmoins fait état de signes de rééquilibrage avec une baisse des recrutements dans le secteur privé et une hausse du taux de chômage.
La croissance en zone euro a également surpris positivement à +0,3% au deuxième trimestre, tout comme l’inflation qui a réaccéléré à +2,5% sur un an.
Dans cet environnement, la Banque centrale européenne et la Réserve fédérale américaine ont maintenu un statut quo dans leur politique monétaire, avec un discours conciliant pour cette dernière, qui scrute désormais l’évolution du marché de l’emploi.
Enfin la Banque du Japon a procédé à un second tour de vis, cette année, de +0,15% et a annoncé un plan détaillé de réduction de son bilan fort d’une inflation évoluant au-dessus du seuil de 2%.